935 au Mans

J'ouvre un topic pour cette merveileuse voiture que fut la 935.

Il y en a eu 61 qui ont pris le départ entre 1976 et 1982, avec une victoire en 1979, celle des préparateurs de talents que sont les frères Kremer.


1er modèle construit en 1975, 1ère course au Mugello

935/1

Coupé biplace groupe 5, moteur 6 cylindres opposés à plat bloc magnésium, bielles en titane

Suralimentation par simple turbo KKK. Boite à 4 rapports.


En 1976 il y a eu 2 modèles, dont la martini n°40 (935-002) qui a terminé 4ème. Modèle Ebbro, je ne l'ai pas


En 1976, deux 935 ont pris le départ.

En 1977 arrive la 935/2
Extérieurement la 935/2 se reconnait aisement au nouveau capot avant intégrant les rétroviseurs et surtout une poupe surélevée et rallongée.

Techniquement, on remarque l'adoption de deux turbocompresseurs indépendants

N°41 Ab chassis 935-005






En 1977, il y a eu cinq 935 qui ont pris le départ :

Une 935/1 et quatre 935/2

En 1978, l 'usine met au point le dernier concept 935 conforme au groupe 5, les ingénieurs placés sous les ordres de N. Singer, un extraordinaire coupé le 935/3 aussitôt baptisé Moby Dick. La carrosserie considérablement abaissé par l'apport d'un chassis tubulaire, les responsables PORSCHE , pris de doute, demandent un contrôle approfondi qui conclut à des profilages de portes non conformes. A peine modifiée pour l'épreuve de Silverstone où elle s'imposefacilement sous la pluie, la 935/3 se présentait au 24 Heures du Mans dans sa configuration d'origine qui sera cette-fois ci jugée conforme... Après que Porsche menaça de retirer toutes ses voitures!! Elle va terminer 8 ème chassis n° 935/78-006




Modèle Minichamps

En 78, il y a eu dix 935 qui ont pris le départ.
Six 935/2 ; trois 935/1 et une 935/3

A suivre 1979...
[b]

En 1979

Poursuivant activement le développement des 935/1 engagées dans le passé par l'usine, les Frères Kremer, concessionnaires Porsche à Cologne, sont parvenus à un niveau de compétitivité remarquable, la victoire la plus éclatante est celle du Mans en 79.
Disputant parallèlement le championnat IMSA, la 935 K3 Kremer accumulent les victoires aux mains de Bob Wollek.

La K3 S'inspire directement des 935/2 officielles, dont elle reprend l'échangeur d'air fixé dans l'habitacle, mais avec de nombreuses améliorations inédites telles qu'un treillis tubulaire avant et surtout une silhouette redessinée empiriquement, qui s'avérera plus aerodynamique que celle d'origine.

Suite à la victoire au Mans une dizaine de K3 seront construite en 1980 à la demande d'écuries privées américaines.

J'ai la 40 de 1976, je peux rajouter la photo ???????

En 1976 il y a eu 2 modèles, dont la martini n°40 (935-002) qui a terminé 4ème. Modèle Ebbro, je ne l'ai pas

Souhaité par les constructeurs sportifs d'outre-Rhin, le tout nouveau GR V, dit Silhouette, ne représente en 1976 que 2 marques, Porsche et BMW, et au pesage des 24 H, on s'aperçoit que de nombreux concurrents ne se sont pas privés d'interpréter la loi. Chez Porsche par exemple, les échangeurs d'air débordent largement et la BMW turbo est elle aussi en défaut par la présence d'éléments mécaniques à l'intérieur de l'habitacle.



Avec son allure trapue, ses énormes passages de roues, son gigantesque aileron et ses 560 chevaux de son 2,9 turbo, cette Porsche Martini mieux qu'une autre, symbolise vraiment le Groupe V. Stuttgart l'avait confiée à Rolf Stommelen et à Manfred Schurti car ce monstre malgré ses protubérances plus ou moins légales roule quand même à 347 sur les Hunaudières, ce qui lui permet de s'inviter en 2° ligne, laissant derrière elle 7 Groupe VI de plus de 3 L.



Ces prestations furent confirmées en course puisque sitôt l'Alpine en difficulté, la #40 vint se blottir dans le sillage de ses 2 camarades d'écurie offrant 2 heures durant à Porsche et à Martini, un tiercé parfait.



Revenue aux stands sur 3 roues, la belle se faisait déloger vers 20 H du groupe de tête par la Kremer de Heyer mais vers 23 H, elle avait récupéré sa place et devait la conserver jusqu'à l'arrivée non sans avoir rencontré quelques difficultés.



Il a fallu remodeler l'arrière gauche endommagé par l'éclatement d'un pneu et le dimanche, résoudre des problèmes d'allumage avant de se résoudre à 3 heures de l'arrivée, à changer un turbo. Mais comme ces ennuis coïncidaient avec le déclin de la Mirage de Bell-Schuppan, il n'y avait pas de quoi s'affoler.



Après avoir survolé son groupe, la Porsche 935 Martini se classa finalement 4°, exactement comme elle avait commencé la course, avalant goulûment ses 60 litres aux 100, s'arrêtant tous les 12 tours, trop pour venir inquiéter ses aînées du Groupe VI.

En 1977, il y a eu cinq 935 qui ont pris le départ : une 935/1 et quatre 935/2

En 1977, le Groupe 5 ne compte que des Porsche. Pour être issues de la même famille, les voitures alignées au départ présentent tout de même quelques différences. Il faut séparer les turbos (1 Martini, 2 Gelo, 1 Kremer et notre JMS) des 3 RSR atmosphériques, et distinguer les véritables silhouettes des fausses. La rivalité existant entre les écuries allemandes, la bagarre fit quelques dégats.



A mi-course, il ne restait que 3 voitures en piste et c'est finalement la régularité qui allait récompenser l'équipe JMS, la Gelo payant d'un nouveau moteur son tonitruant parcours. En 1976, la 935 usine de Stommelen-Schurti, victorieuse du groupe, s'était contentée de la 4° place au scratch. Avec 16 tours de moins, Claude Ballot-Léna et Peter Gregg allaient monter sur la 3° marche du podium.



Pour ses grands débuts internationaux, l'écurie JMS (Jean-Marc Smadja) veut frapper fort. En tout cas, elle vise très haut puisqu'indépendemment d'une Groupe IV, elle vient avec cette superbe 935 préparée chez Cachia, chasser sur les terres des équipes allemandes.



Avec Claude Ballot-Léna et l'américain Peter Gregg, hier encore rivaux aux 24 heures de Daytona, Philippe Dagoreau, responsable sportif, possède un équipage aussi solide qu'expérimenté.



On s'en aperçoit lorsqu'après des essais prometteurs, 5° temps derrière la Martini, les 2 Gelo et la Kremer, la Porsche française, manifestement indifférente aux ébats de ses cousines germaines, entreprit d'abattre tranquillement ses 14 tours à l'heure.



Longtemps sa moyenne oscille entre 191 et 193 km/h et comme l'intendance suit, personne ne put jamais déloger la belle rouge et noire de sa seconde place du groupe.



Mais ce n'était là qu'une position d'attente. Car suite à la disparition de la Renault de Jabouille-Bell, la Gelo se retrouve 3° avec plus de 20 tours d'avance sur la JMS et pouvait envisager une fin de course sereine. Mais à partir de 11 heures, son sort était réglé en moins d'une demi-heure. Il fallut changer un turbo et neutraliser un cylindre mais la 935 du Gelo capitulait du côté du Tertre Rouge.



Assurant la succession, notre JMS sera à peine contrariée par le remplacement d'un turbo et celui d'un étrier de freins et deux heures durant, va résister à l'Inaltéra GTP.



A 14 heures, elle s'installe définitivement à la 3° place du général, ajoutant à la médaille d'or du groupe, celle de bronze du général.



Modèle Spark.

voner5 a écrit:

J'ai la 40 de 1976, je peux rajouter la photo ???????

Evidemment

lamone 37 a écrit:

En 1979

Poursuivant activement le développement des 935/1 engagées dans le passé par l'usine, les Frères Kremer, concessionnaires Porsche à Cologne, sont parvenus à un niveau de compétitivité remarquable, la victoire la plus éclatante est celle du Mans en 79.
Disputant parallèlement le championnat IMSA, la 935 K3 Kremer accumulent les victoires aux mains de Bob Wollek.

La K3 S'inspire directement des 935/2 officielles, dont elle reprend l'échangeur d'air fixé dans l'habitacle, mais avec de nombreuses améliorations inédites telles qu'un treillis tubulaire avant et surtout une silhouette redessinée empiriquement, qui s'avérera plus aerodynamique que celle d'origine.



Différence entre une 935/2 ou 935-77 et 935 K3



Suite à la victoire au Mans une dizaine de K3 seront construite en 1980 à la demande d'écuries privées américaines.

A suivre ...

935 de 1979

N°40 935/2 ou 935/77 N° de chassis 935-890 0013

3ème




N°41 935 K3 N° de chassis 935K3-00900015

1ère




N°42 935/2 ou 935-77 N° de chassis 935-890 0022

7ème

935 IMSA de 1979



N°70 935/2 N° de chassis n°935-009 00030

2ème




N°71 935/2 N° de chassis 935-890 0024

Ab




N°72 935/2 N° de chassis n° 935-770 0910

8ème



N°73 935/2 N° de chassis n° 935-770 0959

9ème




A suivre...

Belles brochettes

Achel a écrit:

En 1976 il y a eu 2 modèles, dont la martini n°40 (935-002) qui a terminé 4ème. Modèle Ebbro, je ne l'ai pas

Souhaité par les constructeurs sportifs d'outre-Rhin, le tout nouveau GR V, dit Silhouette, ne représente en 1976 que 2 marques, Porsche et BMW, et au pesage des 24 H, on s'aperçoit que de nombreux concurrents ne se sont pas privés d'interpréter la loi. Chez Porsche par exemple, les échangeurs d'air débordent largement et la BMW turbo est elle aussi en défaut par la présence d'éléments mécaniques à l'intérieur de l'habitacle.



Avec son allure trapue, ses énormes passages de roues, son gigantesque aileron et ses 560 chevaux de son 2,9 turbo, cette Porsche Martini mieux qu'une autre, symbolise vraiment le Groupe V. Stuttgart l'avait confiée à Rolf Stommelen et à Manfred Schurti car ce monstre malgré ses protubérances plus ou moins légales roule quand même à 347 sur les Hunaudières, ce qui lui permet de s'inviter en 2° ligne, laissant derrière elle 7 Groupe VI de plus de 3 L.



Ces prestations furent confirmées en course puisque sitôt l'Alpine en difficulté, la #40 vint se blottir dans le sillage de ses 2 camarades d'écurie offrant 2 heures durant à Porsche et à Martini, un tiercé parfait.



Revenue aux stands sur 3 roues, la belle se faisait déloger vers 20 H du groupe de tête par la Kremer de Heyer mais vers 23 H, elle avait récupéré sa place et devait la conserver jusqu'à l'arrivée non sans avoir rencontré quelques difficultés.



Il a fallu remodeler l'arrière gauche endommagé par l'éclatement d'un pneu et le dimanche, résoudre des problèmes d'allumage avant de se résoudre à 3 heures de l'arrivée, à changer un turbo. Mais comme ces ennuis coïncidaient avec le déclin de la Mirage de Bell-Schuppan, il n'y avait pas de quoi s'affoler.



Après avoir survolé son groupe, la Porsche 935 Martini se classa finalement 4°, exactement comme elle avait commencé la course, avalant goulûment ses 60 litres aux 100, s'arrêtant tous les 12 tours, trop pour venir inquiéter ses aînées du Groupe VI.

Superbe,et intéressant. C'est le modèle Ebbro?

Yes et Hugues a été plus rapide que moi..........

MAGNIFIQUE !! Excelente idée ce topic

Pardon excellente avec 2 (ailes ) comme celles élargies des porsches 935 !!

très belles photos

quelqu'un aurait-il une idée du nombre de 935 vues dans la Sarthe

je n'ai que celle de Paul Newman mais ce sujet m'intéresse

Mathieu nous écrivait que Il y en a eu 61 qui ont pris le départ entre 1976 et 1982, avec une victoire en 1979, celle des préparateurs de talents que sont les frères Kremer.

merci Achel

c'est déjà un thème de collection à part entière

Et une 935:

Elle est monstrueusement magnifique, c'est une vraie bombasse